Schématiquement, une éolienne comprend les éléments suivants :

  • Un mât en acier, parfois en béton, reposant sur des fondations en béton, végétalisées en surface
  • Une nacelle avec génératrice et transmission
  • Un moyeu comprenant un mécanisme d’orientation des pales pour la régulation de la puissance
  • Les pales, généralement au nombre de 3 sur les grandes éoliennes.

Le vent fait tourner les pales, les générateurs situés dans la nacelle (au haut du mât) transforment le mouvement rotatif en électricité qui est ensuite acheminée en bas, jusqu’à un transformateur au niveau de l’éolienne, puis de chaque éolienne vers un poste de transformation de moyenne tension, point d’injection dans le réseau.

Une éolienne commence à produire de l’énergie dès que le vent atteint une vitesse de 2,5 m/s (mètres par seconde). Le pic de productivité est atteint à 12 m/s, et l’éolienne est déclenchée dès 33 m/s pour éviter que le rotor ne soit endommagé. Les éoliennes suisses produisent de l’énergie environ ¾ du temps et en fournissent davantage durant l’hiver, lorsque la demande en énergie est la plus forte. La puissance des éoliennes actuelles varie de 3 MW (Mégawatt) à 12 MW (pour les éoliennes installées en mer).

Les règles de la physique dictent qu’une éolienne ne peut récupérer que 60% du vent auquel elle est soumise. Les éoliennes construites aujourd’hui convertissent environ 95% de cette énergie en électricité, on est donc en mesure de convertir 57% de l’énergie totale. La durée de vie moyenne d’une de ces éoliennes est de 25 ans.

Il n’y a pas de fabricants d’éoliennes en Suisse. De ce fait, le choix du constructeur est effectué sur appel d’offres international.